Selon la mythologie, Hestia était la fille aînée des Titans Cronos et Rhéa. Mais lorsque Cronos dévora ses enfants, elle fut la première à être avalée – et donc la dernière à être recrachée lorsque Zeus le força à faire demi-tour.

Hestia est le début et la fin – le principe cyclique, le cercle éternel. Il est toujours là, mais jamais au premier plan.

Bien qu'Hestia fût l'une des douze divinités de l'Olympe, elle céda plus tard volontairement sa place à Dionysos pour éviter le conflit. Elle resta au foyer des dieux et se retira du drame de la scène olympique.

Artisan de paix, force silencieuse, le centre qui ne gouverne pas mais qui relie.

Contrairement à d'autres déesses olympiennes (comme Héra, Aphrodite ou Artémis), Hestia est totalement exempte de scandales, d'intrigues ou de violence. Elle n’agit pas comme une combattante, mais comme une protectrice – comme la gardienne de l’harmonie, non du pouvoir.

Maturité, calme, intégrité – le doux feu qui ne brûle pas mais réchauffe.« Je ne règne pas par la tempête et la splendeur, mais par la lumière silencieuse qui ne s'éteint jamais. »